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Le kota est né il y a 10 000 ans en Finlande, plus précisément en Laponie où on le traduisait à l’époque par « abri de chasse ». Aujourd’hui synonyme de tente, de hutte, il a longtemps été le refuge préféré des lapons, appelés « Saamis », des éleveurs de rennes, des chasseurs et pêcheurs du grand nord, les gardant à l’abri du climat glacial qui y règne.

Les médecins du peuple Saamis y dispensaient également leurs rituels de guérison. Des pratiques ancestrales, transmises de générations en générations et qui expliquent l’ouverture présente au sommet de la tente : il est dit que c’est par cette ouverture qu’ils entraient en contact avec les esprits.

Petit à petit, le kota évolue. De moins en moins sommaire, il devient l’endroit où l’on fume le poisson ou bien où l’on donne de petites réceptions entre amis, toujours à l’abri du froid, mais cette fois autour d’un grand feu central. On y mange, on y festoie et on y dort.

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A la fin des années 90, son style change un peu, il ressemble de moins en moins à un tipi, de plus en plus à une vraie petite maison. Son bois traditionnel, le pin sylvestre, qui demeure le plus isolant et le plus fidèle aux traditions lapones, lui donne un aspect chaleureux et unique qui fait fureur dans les pays nordiques.
On y installe alors toutes sortes de lieux de confort tels que les saunas, les jacuzzis. Mais la fonction qu’on lui préfère et qui perpétue la tradition lapone la plus simple, c’est son grill. Installé en plein centre du kota, il fait de cette petite hutte le cœur des maisons nordiques, l’endroit où la famille se réunit pour manger et se détendre.

 

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